Paroles

Le roi aux talonnettes / Les fossoyeurs / Au comptoir On ira pas au paradisDans mon pays pas beauRévolution La haineLes sales cabochesLa ballade des oubliéEsA.L.F. / 20
ans
/ Pas l’temps / J’veux pas / Aux barricades

Le roi aux talonnettes

Le roi aux talonnettes voudrait nous mettre à la diète, se pointe avec sa grande brouette remplie d’idées super chouettes.
Le roi aux talonnettes, que lui y a pas plus honnête et de son grand festin est prêt à nous laisser quelques miettes.
Système de Sarkozy est un système pourri. Hortefeux, Devedjian sont des plus répugnants.
Peu importe qui voter, non ça ne va rien changer. Pour être heureux non faut plus de gouvernement.

Coupons la tête, la tête du roi.
Coupons lui la tête pour que ça ne recommence pas.
Coupons lui la tête et renversons l’état, fini de cette démocratie pourrie et vive l’anarchie !

Le roi aux talonnettes veut nous faire baisser la tête, mais dis donc qui sommes nous pour décider de ce qui est bien pour nous.
Le roi aux talonnettes connait bien la recette : fascisons, divisons et des prisons pour ceux qui s’entêtent.
Le monde de Sarkozy est un monde de pourris, les patrons nous saignant sont des plus répugnants.
Peu importe qui voter, non ça ne va rien changer. Pour être heureux faut un grand renversement !

Le roi aux talonnettes oh non n’est plus à la fête car il a perdu la tête des mains d’une fillette Qui avait réfléchie et bien loin d’être bête, trouva la solution et passa à l’action.

Coupons la tête du roi, la tête de tous les rois. Et le prochain qui s’pointera il sait ce qui l’attendra. Coupons la tête du roi, la tête de tous les rois. Fini d’être soumis pour que vive l’anarchie.

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Les fossoyeurs

Nous sommes les fossoyeurs, increvables conspirateurs.
Sifflotant la rumeur de la fin de nos erreurs.
Que crève la patrie, que brule la république.
Que fleurisse au bout des pics ces êtres pathétiques.

Nous sommes les fossoyeurs, infatigables déserteurs.
Refusant de mourir au son du clairon de vos horreurs.
Qui ne profite qu’au riche, qui ne profite qu’à quelques nantis.
Si je ne suis qu’un salarié, préparez vous à trembler.

Nous sommes les fossoyeurs, creusant la tombe de nos malheurs,
se délectant de bonheur à l’idée de ce monde qui se meurt
Pour lequel je ne verserai pas une larme, pour lequel je n’en ferai pas un drame.
Allons debout compagnons et ensemble bâtissons L’autonomie,

le commencement de la raison / L’autonomie, la fin de notre soumission.

Nous sommes les fossoyeurs et nous chantons oh oui de bon cœur la liberté tant espérée que tout peut encore être renversé.
Nous ne voulons pas vivre à genou, nous voulons tout car tout est à nous.
Sans gouvernement et sans état, pour enfin vivre l’anarchie…. Dans la joie.

 

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Au comptoir

Elle passe toutes ses journées accoudée au comptoir au bar en face de l’usine,
Elle n’est pas là pour boire bien que ce soit dure à croire à la vue dépitée de sa mine.

Elle passe toutes ses journées, personne n’ose lui parler.
Son regard plein de haine, d’amertume et de peine.
Elle reste à cogiter et quelques fois à s’marrer,
mais son rire à quelque chose qui nous fait flipper.

Ici tout le monde la connait, ça fait bien des années qu’on la voit se faire avaler par l’usine.
Lorsqu’elle était au bar ses discussions passionnées parlaient d’autogestion sans patron.
Mais ici comme ailleurs l’usine l’a recrachée, à peine le temps de mendier quelques indemnités.
Les copines, les copains, tous dans la même galère, s’promettaient à jamais qu’ils resteraient fier.

Les années ont passées, tant de luttes acharnées n’ont pas empêchées l’usine de fermer.
Et pourtant ils y croyaient et pourtant ils espéraient qu’un jour leurs combats les mèneraient
A une vie meilleure, à des lendemains qui chantent. A devenir autre chose que des pions qui se lamentent.

Et puis vint le jour où elle est arrivée, elle nous a tous salués.
A payée sa tournée et nous a expliquée, qu’il fallait toujours lutter. Lutter pour exister.

Quand les verres se sont levés et qu’ils se sont cognés, les murs se sont mis à trembler.
L’usine, avait disparue, l’usine avait fondue. Elle s’était vengée, elle l’avait rasée !

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On ira pas au paradis

Oh non ! On ira pas au paradis. Et alors ! On a jamais cru à ces conneries.
Des promesses, des dires de culs bénis qui voudraient nous voir dans leurs troupeaux blêmis.
On n’a pas le temps de s’agenouiller et de prier. On a pas le temps de croire, on a tellement de chose à savoir.
Vous qui ne nous bernez que par l’ignorance, c’est avec arrogance que l’on vomit sur vos croyances.

Car nous tu vois on a tellement faim de la vie que c’est avec mépris que l’on combat toutes vos conneries.
Et si ce n’est pas assez alors nous danserons sur la tombes de vos dieux maudits.

Oh non ! On ira pas au paradis. Pas la peine d’être déçu, merci de rien nous sommes en vie.
Tu vois notre paradis c’est ici qu’on se le construit, loin de toutes vos prières et de vos dieux de misère

Car nous tu vois on a tellement faim de la vie que c’est avec mépris que l’on combat toutes vos conneries.
Et si ce n’est pas assez alors nous danserons sur la tombes de vos dieux détruits.

Alors nous chanterons pour qu’on nous entende jusqu’à l’autre bout du monde.
Alors nous danserons jusqu’à ce que tout tremble et que s’écroule vos dieux immondes.

Alors nous vivrons sans dieu ni maitre.

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Dans mon pays pas beau

Dans mon pays pas beau où il pleut tout le temps, le gris du ciel terni un peu plus le regard des gens,
ici la colère a laissée place à l’apathie. Tellement soulé de promesses qu’on sait plus où aller les vomir.

Ici être résigné c’est comme d’aller pisser, à chaque coin de rue ça pue la morosité.
Viens pas parler de lutte ici on en a bouffé, on pourrait t’raconter mais ce sera dur sans picoler.

Et nous les enfants de la classe ouvrière, nés sur le charnier de la fatalité.
On n’est pas encore décidé à crever. Mort aux riches, mort aux vaches et vive les acharnés.

Dans mon pays pas beau où il pleut tout le temps, quand on croise un flic il nous faut serrer les dents,
on s’dit que ce bâtard de la classe ouvrière a défendu le crevard qui nous a mis le nez dans la misère.

Dans mon pays pas beau où il pleut tout le temps, on a beau nous enfermer, on a beau nous museler.
Mais sachez qu’ici il reste des acharnés prêt à tout renverser, prêt à tout faire péter.

Dans mon pays pas beau où il pleut tout le temps, écoute nous chanter nos rêves de liberté.
Une petite chanson pour la révolution, qui fera fuir les vipères qui vivent de nos misères.

 

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Révolution

J’vais pas t’attendre à en crever, je n’ai pas pour moi l’éternité. Souvent au loin je te vois passer, des fois si près que je sens ton souffle m’enivrer.
Je t’ai maudit cent fois milles fois quand je comprenais que ce soir encore tu serais pas là.
Je t’ai tellement désirée, tellement criée… mais c’est souvent résigné que je suis rentré me coucher.

Et pour pas t’oublier, pour continuer de rêver, j’écris ton nom sur les murs de la ville endormie.
Et pour pas t’oublier, je m’obstine acharné à gueuler  ton nom au toi ma belle insoumise.

Au toi ma belle le jour où enfin tu sera là la liberté nous tendra les bras
Le jour où enfin  tu te décidera on marchera ensemble en chantant ton nom.

Ce jour là tu verra une nouvelle vie commencera, elle sera faite de joie elle sera sans leurs lois.
On pensera au passé on aura rien à regretter Les patrons s’enfuiront au son de nos chansons.
Il n’y aura plus de prison on oubliera le pognon , il n’y aura plus de misère on sera tous sœurs et frères.
On aura tout à reconstruire et tant de choses à s’dire. On aura un avenir on pourra enfin vivre !!

 

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La haine

Le cauchemar ressurgit dans la lâcheté du bon vieux votard citoyen.
Le brouillard de leurs mémoires nous ramène à un avenir bien noir.
La haine! Toujours la haine, la peur de l’autre ils réclament le retour du bruit des bottes.
Bien installés dans leurs pantoufles courageusement cachés derrière leur bulletin de vote.

Mais la haine qu’on ne pensait ne plus jamais revoir, est ressortie des poubelles de l’histoire.
Mais la haine qu’on n’avait jamais cessé de combattre ressurgit telle la gangrène, alors soit tu coupes ou soit tu crèves

La haine c’est fait belle pour se jouer de la misère de la colère.
Mais sous le maquillage l’odeur reste la même. Ça sent toujours la merde.
Crachant avec mépris sur ce qui nous reste d’humanité.
Diviser pour mieux régner : La peste brune est à éradiquer !!

Peu importe nos couleurs, peu importe d’où l’on vient, nous maudissons toutes les frontières car notre patrie c’est la terre.
Peu importe nos couleurs, peu importe d’où l’on vient, car nous sommes le genre humain. .

 

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Les sales caboches

Parçe qu’il parait que c’est dans l’air du temps de rester dans le rang tout en faisant semblant,
d’avoir l’air heureux en acceptant le marché cynique de ces drôles de marchands.

Et v’là que r’v’là les drôles de caboches.
Ceux qui ont quelque chose qui clochent mais qui se trouve pas vraiment moches.
Qui ce moquent bien de ne pas être comme il faut être.
La dictature de la beauté si tu savais où ils se la mettent

Parce qu’il parait qu’il faut cacher tous nos défauts, ne rien laisser dépasser et souffrir pour être beau.
Que la beauté c’est la normalité, que la normalité c’est enfin être accepté.

Dans ce meilleur des mondes où tout doit être parfait ils voudraient nous voir culpabiliser
et tout faire pour enfin arriver à ces icônes de beauté qu’ils nous ont préfabriqué.

A tout ceux qui voudraient nous imposer des critères de beauté.. Nous formater…
Ecoute nous chanter : La dictature de la beauté on s’la met au cul !!

 

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La ballade des oubliéEs

Chez ce n’était plus possible, Là bas la vie nous semblait plus facile.
A la télé on l’voit bien, làbas on ne manque de rien.
Tout l’monde à l’air si heureux, tout l’monde à l’air d’avoir ce qu’il veut.
La bagnole, la maison… y a même les enfants qui jouent dans le jardin.

Mais pour nous non y avait rien de tout ça, car pour la vie c’était pas comme ça.
Car pour nous y a toujours rien que la galère, y a toujours eu que la misère.

Alors on a payé pour pouvoir voyager, on a tout sacrifié pour cette vie rêvée.
On a tant souffert, en chemin tant de fois connu l’enfer.
On a perdu tant de soeurs, tant de frères.

Effectivement, ici rien n’était comme on l’avait imaginé.
Ici on ne te regarde pas, ici on existe pas.
Ils m’ont envoyé pourrir au fond d’un trou, et c’est tout.
Et j’y vois que des barbelets, et c’est tout.

Alors on est rentré plus ou moins obligé
Alors on est rentré dans notre galère, dans notre vie de misère.
Et c’est peut être mieux comme ça.

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A.L.F

On n’a beau ne pas en parler, feindre de l’ignorer
Mais la torture et la souffrance sont une réalité
Dans les labos ça pue la mort
C’est une part de notre humanité que l’on laisse s’envoler
On ne la vois pas mais on sait bien qu’elle est là
On ne la regarde pas car on ne la supporterai pas
On arrive même à la justifier,
la torture est tolérée au nom du progrès.

Et on enferme ceux qui la refuse
Ceux qui ne se nourrissent plus d’excuse
Qui choisissent le combat et qui défient la lois
La cagoule sur la tête, la lutte par l’action directe

Alors ils ouvrent les cages et ils sabotent et ils saccagent.
Ils luttent contre l’intolérable
Vive le front de libération animal

On leur nies tout besoin toute en envie d’existence
Devenus de simple objet dans les mains folles de la science
L’animal bout de viande jugeai, lui, sans conscience
N’a aucune chance, le massacre continue dans le silence…. Dans l’indifférence.

 

 

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20 ans

Elle avait 20 ans et voulait fuire son enfer
Pour ne plus se soumettre, pour ne plus satisfaire.
Elle rêvait de ces pays si lointein où la liberté
Lui permettrait enfin d’exister.

Pour trouver la paix, pour ne plus avoir peur
Elle décida de s’en aller, d’aller voir ailleurs
De toute manière d’ici elle ne regretera rien,
Rien de bien pour elle, là bas ce sera bien

Mais arrivait chez nous au pas de nos portes
Elle n’aura trouvé que le centre de rétention.
Enfermée, jugée, humiliée.
Mais peu importe les murs on l’entend crier.

Elle avait 20 ans et voulait fuire son enfer
Pour une vie meilleure, une part de bonheur.

Mais les juges minable la font illégale.
Bouc émissaire sacrifié, indésirable.
La sentence tombe, tu seras expulsé.
Peu importe tes cries les jeux sont faits

Elle a beau supplier mais personne n’écoute.
Ses cries étouffaient sous un oreillé.
Elle s’était jurée que non jamais elle n’y retournerai
Peu importe… ils t’ont assassiné

Elle avait 20 ans et voulait fuire son enfer
Et ton histoire semirha nous remplie de colère.

 

 

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Pas l’temps

Puisqu’on a qu’une seule vie on a tout à perdre à la regarder passer.

A rester là prostré à ne la remplir que de regrets
A se dire qu’autrement… putain ça l’aurai fait
Et rester là à ce lamenter en s’demandant où ça a bien pu merder

Puisqu’on a qu’une seule vie on a tout à perdre à la sacrifier
A s’écorcher les coudes, les genoux à force de ramper
A toujours obéir, à toujours se courber face à ce p’tit chef débile
qui te donne des envies de meurtrier

Puisqu’on a qu’une seule vie on a tout à perdre à pas en profiter
A se laisser berner par les penseurs de la bonne moralité
Qui nous promettent l’ennui de mourir en bonne santé
Quitte à nous gaver de cachetons pour nous le faire oublier

Puisqu’on a qu’une seule vie on a tout à perdre à croire que c’est demain
Que c’est demain qu’elle va commencer

 

…………….
J’veux pas

J’me souviens de comment tout ça a commencé
Comment j’ai tout essayé pour ne pas leur ressembler
J’voulais pas de leurs vies banale où tout était tracés
Où j’n’avais qu’à patienter eb attendant de crever

Mais moi j’veux pas, oh non j’veux pas
Oh non j’veux pas de cette vie là
Oh non j’veux pas pas finir comme ça
Mais moi j’veux pas, oh non j’veux pas
S’il vous plaît laissé moi rêver
J’ai besoin de respirer

Et rester là à regarder
Tout ce temps que je leur donnais et que jamais j’récuperais
Pour qui? pourquoi? C’est vraiment n’importe quoi
Tout ça non c’est pas pour moi, c’est décidé j’me tire de là

Alors j’me marre en repensant un court instant
A ceux qui me voulaient du bien en me rappelant
Que eux aussi y avaient au moins un temps
Et que moi aussi comme eux un jour je rentrerai dans le rang

Alors j’m’amuse même si c’est pas tous les jours la fête
J’m’en veux à chaque compromis que j’leur concède
Mais j’assume et jamais je ne baisse la tête
C’est pas moi qui doit changer mais c’est ce p’tit monde qui peuple ma planète

Alors ben ouai j’m’souviens de comment tout ça a commencé
Et si vous me cherchez je serai sûrement sur le bord du chemin en train de rêver
Et j’sais pas comment cette histoire va ce terminer
On verra bien demain mais tu sais demain c’est loin !!

 

 

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Aux barricades

J’ai tant de mélodies qui me trottent dans la tête
Avec des refrains super chouette qui réclament que tout pête
Que nos vies soient une fête même certains y perdent la tête
Au oui ce serait très chouette que certains y perdent leur tête.

J’ai tant de mélodies qui passent par l’esprit
Avec des rimes assassines à vomir sur les pourris
Qui profitent de nos vies… Alors messieurs dames profitaient !!
Car nous savons belle et bien de quoi demain sera fait.

Et cette chanson que l’on chantera sur les barricades
Quand les rues se transformeront en espace de liberté
Cette chanson véritable sérénade
A la fin de votre règne alors… Tremblez !

J’ai tant de mélodie qui chante la colère
Qu’on jetera à la face de tout ces faiseurs de misère
Et j’en ai bien d’autre encore qui chante l’espoir
de repeindre le monde en noir à la lueur d’un grand soir.

Et cette chanson que l’on chantera sur les barricades
Quand les rues se transformeront en espace de liberté
Cette chanson véritable sérénade
A la fin de votre règne alors… Tremblez !

J’en vois déjà labas qui s’avance et qui rentre dans la danse
Alors danse, danse et hurle à plein poumon toutes tes espèrances
Et ensemble chantons la révolution
Et ensemble chantons la plus belle de toutes les chansons.
Et ensemble chantons la révolution
allez debout! En avant compagnons!